Établissements Sainte Marguerite

Du travail à la rencontre avec votre bébé, votre parcours de naissance commence

Le déroulement de la naissance peut varier d’une femme à l’autre.


Certaines femmes accouchent spontanément, d’autres nécessitent un déclenchement ou une césarienne.
Dans tous les cas, la sécurité et l’accompagnement personnalisé restent au cœur de votre prise en charge.

 

 

👉 Découvrez notre page sur notre salle nature (pôle physiologique) 

 

Lorsque le travail commence, vous serez dirigée vers une salle de naissance et installée sur une table d’accouchement. Vous pourrez changer de position, mais vous ne pourrez plus vous déplacer dès la pose de la péridurale ou en cas d’anomalie du rythme cardiaque du bébé.

Surveillance pendant le travail

Un monitoring est mis en place pour enregistrer le rythme cardiaque de votre bébé et la fréquence des contractions. Ces données sont essentielles pour assurer la sécurité de l’accouchement.

Suivi médical

L’équipe (sage-femme ou obstétricien) effectue régulièrement :

  • un examen vaginal (évaluation de la dilatation du col et de la progression du bébé)
  • la vérification des constantes vitales (tension, température, pouls)

Interventions possibles

  • Rupture artificielle de la poche des eaux
  • Antibiotiques (prévention d’une infection)
  • Prostaglandines (assouplir le col)
  • Syntocinon (stimuler les contractions)
  • Antispasmodiques (détendre le col)

Pendant le travail

  • Boissons autorisées (selon avis médical)
  • Il est recommandé de ne pas manger

Pour votre confort

Pensez à apporter un coussin, de la musique avec écouteurs et tout ce qui peut vous aider à vous relaxer.

Quand la nature a besoin d’un petit coup de pouce… Le déclenchement permet de provoquer le début du travail lorsqu’il ne démarre pas spontanément, pour des raisons médicales ou personnelles. Plusieurs méthodes peuvent être utilisées selon la situation.

Déclenchement pour raison médicale

Il peut être nécessaire en cas de : terme dépassé (au-delà de 41 SA + 4 jours), hypertension artérielle, diabète gestationnel, retard de croissance intra-utérin, perte de liquide amniotique ou infection suspectée.

Méthodes utilisées

  • Prostines (voie vaginale) : maturation du col et initiation des contractions. Surveillance du rythme cardiaque fœtal avant/après. Repos allongée environ 2 heures après la pose.
  • Misoprostol (voie orale) : initie les contractions et aide à la maturation du col, avec surveillance fœtale.
  • Ocytocine (Syntocinon®) par perfusion : stimule les contractions, souvent associée à la rupture artificielle des membranes.

Déclenchement de convenance

Envisageable à partir de 39 SA révolues, si le col est déjà un peu ouvert et favorable. Il ne présente pas de bénéfice médical démontré, mais peut faciliter l’organisation personnelle (présence du second parent, garde d’enfants, éloignement géographique…). Dans ce cas, seul le Syntocinon® est utilisé par perfusion.

En pratique

Admission la veille du déclenchement (vers 17 h) en secteur de naissance. Jeûne strict selon les recommandations de l’anesthésiste. Accueil par une sage-femme pour la consultation d’admission et mise en place d’une surveillance fœtale.

Le déclenchement est encadré médicalement pour garantir votre sécurité et celle de votre bébé. L’équipe vous accompagne à chaque étape pour répondre à vos questions et adapter la prise en charge à votre situation.

Sécurité, confort et information : l’anesthésie en maternité est encadrée avec soin. Qu’il s’agisse d’un accouchement par voie basse ou d’une césarienne, une consultation d’anesthésie est obligatoire pour toutes les femmes enceintes, même si vous ne souhaitez pas de péridurale.

La consultation d’anesthésie

Au 7e mois avec un médecin anesthésiste-réanimateur : établissement du dossier médical, bilan sanguin si nécessaire, anticipation d’une éventuelle anesthésie ou analgésie. Pensez à remplir soigneusement le questionnaire (en ligne ou papier).

L’analgésie péridurale

Méthode la plus utilisée pour soulager les douleurs du travail : injection d’un anesthésique local dans l’espace péridural via un cathéter laissé en place jusqu’à la fin de l’accouchement. Elle permet de rester éveillée et de mieux vivre l’accouchement. Réalisée en salle équipée, sous surveillance continue (anesthésiste, sage-femme, infirmière).

La rachianesthésie

Principalement utilisée pour les césariennes : injection d’anesthésique dans le liquide céphalo-rachidien. Action plus rapide que la péridurale et anesthésie complète de la partie inférieure du corps, tout en restant consciente.

L’anesthésie générale

Rare en maternité : réservée à certaines urgences ou contre-indications aux techniques locorégionales. Elle provoque un endormissement complet et nécessite une intubation.

Effets secondaires et précautions

Toute anesthésie comporte des risques, bien que très rares. Les plus fréquents : baisse de la tension artérielle, démangeaisons ou nausées (liées aux dérivés morphiniques), difficultés à uriner, maux de tête après une rachianesthésie, douleurs dorsales au point de ponction. L’équipe est formée pour les repérer et les traiter immédiatement.

Quand le moment tant attendu arrive… Lorsque le col est complètement dilaté et que le bébé est engagé dans le bassin, débute la phase de poussée, accompagnée par l’équipe soignante.

La sage-femme peut proposer un sondage vésical pour faciliter la descente du bébé. Elle vous guide pour pousser efficacement pendant les contractions. Si besoin, et selon l’évolution, l’obstétricien peut avoir recours à des spatules, un forceps ou une ventouse.

Une surveillance attentive est assurée tout au long de cette étape.

Après la naissance immédiate

Une surveillance mère-enfant de deux heures est effectuée en salle de naissance. L’équipe veille à votre confort. La sage-femme et/ou le pédiatre réalisent les premiers soins du nouveau-né (désobstruction des voies aériennes, pesée, examen médical).

Si le bébé a besoin de soins particuliers, il sera accompagné temporairement en salle de réanimation néonatale sous la surveillance de l’équipe médicale.

Accueillir votre enfant

Le cordon ombilical peut être coupé par le second parent ou la personne présente, si vous l’avez prévu.

Une injection d’ocytocine est systématiquement réalisée pour faciliter la délivrance du placenta et prévenir les hémorragies. Si la délivrance ne se fait pas naturellement, une délivrance artificielle ou une révision utérine peut être pratiquée sous anesthésie.

Peau à peau et premiers instants

Si l’état de santé de votre bébé et le vôtre le permettent, un temps de peau à peau vous est proposé. Ce contact direct favorise l’attachement précoce, l’adaptation du bébé à la vie extra-utérine et le démarrage de l’allaitement.

Quand un accouchement par voie naturelle n’est pas possible, la césarienne est une intervention chirurgicale réalisée par les obstétriciens, le plus souvent sous anesthésie locorégionale (rachianesthésie ou péridurale). Elle peut être programmée ou décidée en urgence au cours du travail.

Césarienne programmée

Décidée en consultation avec votre obstétricien pour des raisons maternelles ou fœtales (présentation du siège, cicatrice utérine, placenta prævia, etc.). Vous êtes hospitalisée la veille (vers 17 h) après les formalités d’admission, avec vos examens et votre dossier médical. Un monitoring fœtal et un bilan préopératoire sont réalisés avant l’intervention.

Césarienne en urgence

Elle peut être nécessaire en cas de fatigue fœtale, de stagnation de la dilatation ou de défaut d’engagement du bébé. Décision prise par l’obstétricien en concertation avec l’anesthésie et la pédiatrie.

Comme tout acte chirurgical, elle peut comporter des risques (saignements, infections, troubles urinaires ou digestifs), systématiquement dépistés et traités.

Accueil du nouveau-né

Le bébé est accueilli au bloc opératoire par la sage-femme, l’auxiliaire de puériculture et/ou le pédiatre. En fonction de son état et si les conditions le permettent, un contact en peau à peau est proposé immédiatement avec la maman.

Le second parent n’est pas autorisé au bloc opératoire, mais peut attendre dans la salle attenante pour retrouver le bébé au plus vite.

Après l’intervention

La maman est conduite en salle de surveillance post-interventionnelle pour un suivi médical d’au moins 2 heures.

Si vous souhaitez allaiter, une mise au sein est proposée dès que possible (sans introduction de lait artificiel sauf indication médicale).

Chaque naissance est unique… et chaque début d’allaitement aussi.
L’équipe de la maternité est là pour vous accompagner dans ce premier lien avec votre bébé.

 

👉 Découvrez notre page dédiée aux premiers contacts peau à peau avec bébé, un moment magique à ne pas manquer !

👉 Découvrez notre page dédiée à l’allaitement