Etablissements Sainte-Marguerite

 

Informations sur la maternité

L'accouchement

Après 9 mois de grossesse, la naissance tant attendue approche, votre accouchement est pour bientôt.
Mais comment se passe un accouchement ?

En salle de naissance :

  • Le travail :

Si le travail a débuté, vous serez dirigée vers une salle de naissance. Là, vous serez installée sur une table d’accouchement, vous pourrez changer de position mais ne pourrez plus vous déplacer dès la péridurale posée ou s’il y a des anomalies du rythme cardiaque du bébé.
La première phase du travail peut être un peu longue (plusieurs heures), le monitoring est là pour surveiller le rythme cardiaque du bébé et aussi la fréquence des contractions utérines...
L’enregistrement continu du rythme cardiaque fœtal est primordial pour la surveillance du bien-être de votre bébé. Il guide l’obstétricien dans la conduite et la surveillance du travail.

L’Obstétricien ou la sage-femme vous examinera toutes les heures pour suivre l’évolution de la dilatation du col et la descente du bébé. Si c’est nécessaire, la rupture artificielle des membranes sera pratiquée pour aider le bébé à solliciter le col et ainsi à le dilater.
La sage-femme ou l’infirmière contrôlera de façon régulière vos constantes (tension artérielle, pouls et température).
Toute médication pourra vous être expliquée :
    • les antibiotiques pour protéger le bébé contre une infection (respect des protocoles nationaux validés par le CLIN)
    • du gel de prostaglandine pour maturer le col en vue d’un déclenchement
    • le besoin d’ocytocique (Syntocinon) pour améliorer la qualité et la régularité des contractions
    • les antispasmodiques pour assouplir le col
L’objectif est d’avoir un travail avec une dilatation régulière et harmonieuse.
Un travail trop long entraîne une fatigue chez le bébé (et la mère) et favorise le risque d’infection.
Durant ces heures de travail, il est recommandé de ne pas manger, les boissons sont possibles (dans tous les cas, la décision revient à l’équipe médicale).

Pour votre confort également, n’hésitez pas à prendre un coussin, de la musique (avec des écouteurs)…
Si une quelconque anomalie survient au cours du travail ou de l’accouchement, la sage-femme préviendra votre Obstétricien ou l’équipe médicale de garde selon les cas.

 

  • Le déclenchement :

Le déclenchement consiste à provoquer des contractions de l’utérus pour faire démarrer le travail (c’est-à-dire le processus qui aboutit à l’accouchement). Lorsqu’il n’y a pas de raison médicale pour provoquer l’accouchement, on appelle cela un déclenchement « de convenance ». Lorsqu’il y a une raison médicale à réaliser un déclenchement, la raison peut être le dépassement du terme + 4 jours, de l’hypertension, un diabète…
Cette technique présente des avantages pour l’organisation des familles (présence du père, garde des enfants, transport sans précipitation à la Maternité). Par contre, il n’existe pas à ce jour de bénéfice médical démontré pour le déclenchement de convenance. La décision définitive sera prise par votre gynécologue-obstétricien.

Comment se passe un déclenchement « pour raison médicale » ?
Utilisation des prostines : les prostines induisent le travail en favorisant la maturation du col qui sous leur influence, va se raccourcir et gagner en souplesse. Cela permet au col de s’ouvrir et à l’utérus de commencer à se contracter. Les prostines sont administrées par voie vaginale.Si vos membranes n’ont pas été encore rompues (vous n’avez pas perdu les eaux), quelle que soit votre parité (première grossesse ou pas) et quel que soit l’état de votre col, le déclenchement par prostines est la méthode recommandée pour un déclenchement dont le col n’est pas assez ouvert et raccourci.

Avant de procéder à l’administration des prostines, votre médecin ou la sage-femme doit contrôler les battements du cœur de votre bébé. Après l’administration des prostines, vous devrez vous allonger pendant 2 heures. Une fois les contractions installées, le médecin ou la sage-femme doit mettre en place un monitorage (cardiotocographie) afin de surveiller le rythme cardiaque de votre bébé. Si tout est normal, le monitorage pourra être arrêté après les 2 heures.
Il n'y a pas d'arguments indiquant que le travail induit par les prostines serait plus douloureux qu’un travail spontané.

Utilisation de l’ocytocine : la méthode du déclenchement  par ocytocine comporte une perfusion d’ocytocine (le Syntocinon®), produit qui provoque des contractions, associées à une rupture artificielle de la poche des eaux.

Comment se passe un déclenchement « de convenance » ?
Les conditions nécessaires pour réaliser un déclenchement sont une grossesse d’au moins 39 semaines d’aménorrhées (8 mois et demi) et des conditions favorables (col ramolli et déjà un peu ouvert…).
Un déclenchement de convenance n’utilise que la méthode de déclenchement par une perfusion de Syntocinon®. Dans l’accouchement déclenché, comme dans l’accouchement spontané, il peut se produire des contractions excessives de l’utérus ou un arrêt de la dilatation du col qui nécessite une césarienne.

  • En pratique :

Vous serez admise à la Maternité la veille au soir vers 17h en secteur de naissance. Vous devrez respecter les règles de jeûne qui vous seront données par le médecin anesthésiste.
Une consultation d’admission sera réalisée par une sage-femme.

  • L’accouchement :

Lorsque le col sera entièrement dilaté, que le bébé sera engagé dans le bassin et le périnée sollicité, arrivera alors la dernière phase de l’accouchement : la poussée.
Vous serez alors installée en position gynécologique mais une autre position d’accouchement pourra être envisagée en accord avec votre Obstétricien.
La sage-femme fera un sondage vésical (pour faciliter mécaniquement l’accouchement).La sage-femme vous indiquera comment pousser... pendant la contraction, de façon constante et maintenue... progressivement le bébé arrive... si cela est possible et que vous le souhaitez, vous pourrez le prendre dans vos mains et le poser sur vous (après vous être entendue à ce sujet avec l’équipe qui vous accompagne vers cette naissance, en particulier votre Obstétricien, pendant votre suivi de grossesse et en début de travail).
Si durant les efforts de poussée votre bébé montre des signes de fatigue ou s’il ne progresse plus, l’Obstétricien pourra poser des spatules ou un forceps, une ventouse, pour vous aider.Accueillir votre enfant :
Lorsque le bébé sera né, il pourra être proposé au père ou à la personne présente de couper le cordon, si vous en avez exprimé le souhait antérieurement... ceci est fait dès que le cordon est clampé sans attendre l’arrêt des pulsations.
Par ailleurs, dans le souci de prévenir la survenue d’hémorragie de la délivrance, nous pratiquons la délivrance « dirigée » c’est à dire l’injection d’une dose d’ocytocine au cours du dégagement de l’épaule du bébé, provoquant le décollement rapide du placenta (consensus médical national).
Si toutefois le placenta ne se décolle pas, l’Obstétricien et/ou la sage-femme pratique alors une délivrance artificielle, ce qui consiste à aller chercher manuellement le placenta, ceci sous anesthésie (locorégionale ou générale). Si le placenta ne vient que partiellement ou si les saignements restent importants, l’Obstétricien et/ou la sage-femme pratiqueront, toujours sous anesthésie (locorégionale ou générale) un contrôle de la vacuité utérine : cela s’appelle une révision utérine.
Si le bébé va bien, qu’il n’y a aucune indication à l’emmener immédiatement en salle de réanimation néonatale et si vous le souhaitez et que votre état le permet, en accord avec l’équipe médicale, le « peau à peau » permet de garder le contact et rassure le bébé, en améliorant son adaptation à la vie extra utérine...
Pendant le temps de surveillance réglementaire de deux heures en secteur de naissance, le bébé reste auprès de vous ; pendant un court laps de temps, il sera pris en charge par les auxiliaires de puériculture et la sage-femme et/ou le Pédiatre pour les premiers soins : désobstruction des voies aériennes (bouche-nez), pesée, ainsi que pour un premier examen médical pratiqué par la sage-femme et/ou le Pédiatre.
Il arrive qu’un bébé ait des difficultés dans sa phase d’adaptation à l’air libre, la sage-femme l’emmène alors rapidement en salle de réanimation néo-natale pour lui prodiguer les premiers soins, le Pédiatre étant appelé. Votre nouveau-né vous sera ramené dès que son état le permet.

 

 


La césarienne

C’est une intervention chirurgicale pratiquée au au bloc césarienne par les Obstétriciens lorsque l’accouchement par les voies naturelles est impossible. Elle est pratiquée sous rachi-anesthésie/péridurale (le plus souvent) ou sous anesthésie générale (rarement).
On distingue deux types de césarienne : en urgence ou programmée.

  • La césarienne programmée :

​Elle est décidée du fait d’une indication médicale (maternelle ou fœtale) ; ceci vous est expliqué par votre Obstétricien en consultation. La date de la césarienne est fixée par votre Obstétricien selon des critères médicaux précis. Vous êtes hospitalisée la veille vers 17h, et suite à vos formalités d’admission, vous vous présentez dans le secteur de naissance avec votre dossier et vos examens complémentaires. Après un enregistrement du rythme cardiaque fœtal et un bilan préopératoire, vous serez dirigée dans votre chambre, dans le secteur d’hospitalisation.

  • La césarienne en urgence (en cours de travail) :

Celle-ci est imprévisible, elle peut s’avérer nécessaire si votre bébé montre des signes de fatigue ou s’il n’arrive pas à s’engager dans votre bassin, ou encore si le col refuse de se dilater… Des complications peuvent survenir au décours des césariennes : hémorragiques, urinaires ou digestives, et vont nécessiter des gestes adaptés. En postopératoire, d’autres complications peuvent survenir et seront dépistées par une surveillance adaptée : retard ou non reprise du transit intestinal, hématome ou abcès de paroi, fièvre.

  • Accueil du nouveau né au décours de la césarienne :

Lors d’une césarienne, la sage-femme et/ou le pédiatre, accompagnés d’une auxiliaire de puériculture accueillent le bébé au bloc opératoire. En fonction de l'adaptation du nouveau né à la vie extra utérine, du degré d'urgence de la césarienne, du désir maternel et l'activité en salle de naissances le nouveau né est placé en peau à peau sur sa maman sous la surveillance de l'auxiliaire de puericulture . Le père attend dans la salle d’attente car l’accès aux salles d’opération n’est pas autorisé pour des raisons d’hygiène et de sécurité. Le père peut s’il le désire rester auprès du bébé jusqu’au passage de la mère en salle de surveillance post-interventionnelle.
Après la césarienne, la mère est conduite en salle de surveillance post-interventionnelle pour la surveillance postopératoire (minimum 2 heures).
Si elle souhaite allaiter, la première mise au sein pourra alors se faire (même si la première mise au sein est retardée, aucune introduction de lait artificiel ne se fera en dehors d’une indication médicale).

 

 

 

L'anesthésie

Qu'est-ce qu'une anesthésie ? Qu'est-ce qu'une analgésie péridurale ? Qu'est-ce que la rachianesthésie ? Quels sont les inconvénients et les risques de l'analgésie obstétricale ?

 

Au début du 3ème trimestre de grossesse (c'est-à-dire au début du 7ème mois) : vous devrez consulter un Médecin Anesthésiste-Réanimateur afin d’établir un dossier et envisager le bilan biologique qui sera utile en cas d’analgésie obstétricale ou d’anesthésie générale. Cette visite est obligatoire pour toute grossesse, même si vous ne souhaitez pas d’analgésie. Merci de compléter impérativement le questionnaire anesthésie.
Pour prendre rendez-vous avec le Centre de Consultations d’Anesthésie, connectez-vous sur le site doctolib.fr ou téléphonez au : 04 94 16 33 11.
Les informations suivantes sont destinées à vous informer sur l’anesthésie, ses avantages et ses risques, notamment sur les techniques d’analgésie obstétricale. Nous vous demandons de le lire attentivement, afin de pouvoir donner votre consentement à la procédure d’anesthésie qui vous sera proposée par l’équipe médicale, ou que vous demanderez vous-même pour votre futur accouchement. Vous pourrez également poser des questions au Médecin Anesthésiste-Réanimateur sur cette procédure.

 

  • Qu’est-ce qu’une anesthésie ?

L’anesthésie générale abolit la perception de la douleur. Le sommeil du patient est obtenu par l’utilisation de divers médicaments anesthésiants. Le plus souvent, il convient de procéder également à une ventilation artificielle. L’appareil d’anesthésie permet la conduite de l’anesthésie et la surveillance du patient durant l’intervention.
Pour certaines interventions et particulièrement en obstétrique, il est possible d’insensibiliser uniquement la partie du corps concernée. On parle d’anesthésie locorégionale. Les principaux types d’anesthésie locorégionale périmédullaire (anesthésies locales de la moelle épinière) sont l’anesthésie péridurale et la rachianesthésie.

 

  • Qu’est-ce que l’analgésie péridurale ?

C’est une technique d’anesthésie loco-régionale réalisée par un Médecin Anesthésiste Réanimateur. Elle est destinée à supprimer ou à atténuer les douleurs de l’accouchement et/ou, si besoin, à en faciliter le déroulement. C’est à ce jour la méthode la plus efficace. Son principe est de bloquer la transmission des sensations douloureuses au niveau des nerfs provenant de l’utérus en injectant à leur proximité un produit anesthésique local associé ou non à un dérivé de la morphine.
Cette technique assure une bonne stabilité des fonctions vitales, bénéfiques pour la mère et l’enfant. Ce blocage se fait à proximité de la moelle épinière dans l’espace péridural, par l’intermédiaire d’un tuyau très fin (cathéter) introduit dans le dos à l’aide d’une aiguille spéciale. Le cathéter reste en place pendant toute la durée de l’accouchement afin de permettre l’administration répétée de l’anesthésique. S’il est nécessaire de pratiquer une césarienne ou toute autre intervention, l’anesthésie pourra être complétée par ce dispositif ; ce qui n’exclut par le recours à l’anesthésie générale au cours de l’accouchement.
Une consultation est réalisée par un Médecin Anesthésiste Réanimateur dans les quelques semaines précédant votre accouchement. N’hésitez-pas à cette occasion à poser toutes les questions que vous jugerez utiles. Au moment de bénéficier de l’analgésie péridurale, vous aurez la visite du Médecin Anesthésiste Réanimateur qui vous prendra en charge et les données de la consultation seront actualisées. Il peut arriver, en fonction de votre état de santé ou du résultat des examens complémentaires qui vous auront éventuellement été prescrits, que l’analgésie péridurale ne puisse être effectuée, contrairement à ce qui avait été prévu. C’est le cas par exemple s’il existe de la fièvre, des troubles de la coagulation du sang, une infection de la peau au niveau du dos ou toute autre circonstance pouvant être considérée à risque. Le choix définitif et la réalisation de l’acte relèvent de la décision du Médecin Anesthésiste-Réanimateur et de sa disponibilité vis-à-vis de l’activité  du secteur de naissance.

  • Qu’est-ce que la rachianesthésie ?

Lors de la rachianesthésie, un anesthésique local est injecté directement dans le liquide céphalorachidien (LCR) qui entoure la moelle épinière. Vous ressentez d’abord une impression de chaleur dans la zone endormie, qui devient ensuite totalement insensible. Vous ne pouvez plus bouger la partie concernée durant le temps d’action de l’anesthésie, mais cela vous permet, durant l’opération (césarienne par exemple), de pouvoir rester totalement éveillée. Parfois, une anesthésie générale peut être associée ou devenir nécessaire, notamment en cas d’insuffisance de l’anesthésie locorégionale ou d’urgence obstétricale. Cette méthode est aussi utilisable pour calmer les douleurs de l’accouchement (rachianalgésie).

 

  • Comment serez-vous surveillée pendant l’analgésie péridurale ?

Comme tout acte d’anesthésie, l’analgésie péridurale se déroule dans une salle équipée d’un matériel adéquat, adapté à votre cas et vérifié avant chaque utilisation. Durant l’analgésie péridurale, vous serez prise en charge par une équipe comportant le Médecin Anesthésiste Réanimateur, la sage-femme, et éventuellement une infirmière diplômée d’état.

 

  • Quels sont les inconvénients et les risques de l’analgésie obstétricale ?

Tout acte médical, même conduit avec compétence et dans le respect des données acquises de la science, comporte un risque. Les conditions actuelles de surveillance de l’anesthésie, permettent de dépister rapidement les anomalies et de les traiter.

Pendant l’analgésie péridurale, une sensation de jambes lourdes et une difficulté à les bouger peuvent s’observer. C’est un effet sans gravité de l’anesthésique local. Au moment de la sortie du bébé, l’envie de pousser est souvent diminuée et une sensation de distension peut être perçue. Une difficulté transitoire pour uriner est fréquente lors d’un accouchement et peut nécessiter un sondage évacuateur de la vessie. Une baisse transitoire de la pression artérielle peut survenir. Si les dérivés de la morphine ont été utilisés, une sensation de vertige, des démangeaisons passagères, des nausées sont possibles. Des douleurs au niveau du point de ponction dans le dos peuvent persister quelques jours mais sont sans gravité.
L’analgésie peut être insuffisante ou incomplète pendant les contractions. Une nouvelle ponction peut alors être nécessaire, de même qu’en cas de difficulté de mise en place ou de déplacement du cathéter. Exceptionnellement, des maux de tête majorés par la position debout peuvent apparaître après l’accouchement. Le cas échéant, leur traitement vous sera expliqué. Dans de très rares cas, une diminution transitoire de la vision ou de l’audition peut être observée.
Des complications plus graves : convulsions, arrêt cardiaque, paralysie permanente ou perte plus ou moins étendue des sensations sont extrêmement rares. Quelques cas sont décrits alors que des centaines de milliers d’anesthésies de ce type sont réalisées chaque année.
Enfin, pour votre bébé, l’accouchement sous analgésie péridurale ne comporte pas plus de risques qu’un accouchement sans péridurale.

 

  • Quels sont les inconvénients et les risques de l’anesthésie générale ?

L’introduction d’un tube dans la trachée (intubation) pour assurer la respiration pendant l’anesthésie générale peut provoquer des maux de gorge ou un enrouement passagers. En fin d’anesthésie, une sensation de froid et des frissons sont possibles.
Des traumatismes dentaires sont également possibles. C’est pourquoi il est important que vous signaliez tout appareil ou toute fragilité dentaire particulière.
Une rougeur douloureuse au niveau de la veine dans laquelle les  produits ont été injectés peut s’observer. Elle disparaît en quelques jours.
La position prolongée sur la table d’opération peut entraîner des compressions, notamment de certains nerfs, ce qui peut provoquer un engourdissement ou, exceptionnellement, la paralysie d’un bras ou d’une jambe. Dans la majorité des cas, les choses rentrent dans l’ordre en quelques jours ou quelques semaines.
Des troubles passagers de la mémoire ou une baisse des facultés de concentration peuvent survenir dans les heures suivant l’anesthésie. Des souvenirs de la période opératoire peuvent subsister.
Les nausées et les vomissements au réveil sont devenus beaucoup mois fréquents avec les nouvelles techniques et les nouveaux médicaments. Les accidents liés au passage de vomissements dans les poumons sont rares mais non exceptionnels lors de la grossesse.
Des complications imprévisibles comportant un risque vital, comme une allergie grave, un arrêt cardiaque ou une asphyxie, sont extrêmement rares.

  • Questionnaire Anesthésie

Pour que votre accouchement se déroule dans les meilleures conditions de sécurité, le questionnaire Anesthésie, confidentiel, est destiné à mieux vous connaître avant votre prise en charge.
Votre médecin traitant ou vos proches pourront vous aider, remplissez-le soigneusement, il est indispensable à votre consultation pré-anesthésique. Vous pourrez compléter ce questionnaire :
    • soit en ligne à partir d’un lien internet qui vous sera adressé par mail
    • soit dans le présent « Dossier Obstétrical » qui vous a été remis par votre Gynécologue Obstétricien.

 


L'allaitement

Allaiter est un geste naturel et une vraie richesse, pour votre enfant, pour vous, pour votre relation. Si elles le souhaitent, toutes les femmes peuvent donner leur lait à leur bébé.  

L’équipe soignante du secteur d’hospitalisation (suites de naissance) sera à vos côtés pour vous guider dans votre allaitement et vous aider pour les premières mises au sein ou premiers biberons.
Si vous avez choisi un allaitement au sein, elle vous encouragera pour un allaitement « à la demande » en évitant les compléments de biberons et en favorisant le lien continu mère-enfant.
En effet, des études montrent aujourd’hui que les enfants prennent mieux le sein s’ils sont auprès de leur mère jour et nuit.
Notre souhait est que la maman et le bébé soient en harmonie dans le rythme et l’efficacité des tétées.

 



Le test de Guthrie

Dés les premiers jours suivant la naissance de votre bébé, l'équipe soignante procédera à des tests dans le cadre du programme national de dépistage.


GALERIE PHOTOS

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